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Le projet est porté par différentes institutions lyonnaises, parmi lesquelles le musée des Tissus, la Société des Amis du Musée, la Fête des Lumières, ou encore la ville de Lyon. Il s'inscrit
dans l'appel à projets Emergence pour la Fête des Lumières. Ce partenariat reflète la volonté de lier le textile lyonnais
à un événement emblématique de la ville ; un patrimoine matériel ancestral et des techniques numériques contemporaines.
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Le musée des Tissus de Lyon a failli disparaître de 2014 à 2017. En effet, il appartenait à cette époque à la Chambre de Commerce et de l’Industrie de Lyon Métropole Saint-Étienne Roanne, qui ne pouvait plus assurer les moyens nécessaires à son fonctionnement. L’ancien directeur était également parti. Cependant, la Région Auvergne-Rhône-Alpes (avec notamment son président Laurent Wauquiez), la CCI, ainsi que des personnalités publiques se sont battues pour que le musée soit sauvé. De plus, les Lyonnais ont également montré leur soutien par de nombreuses pétitions, et un financement participatif et récoltèrent plus de 160 000 euros. C’est ainsi que fin septembre 2018, la CCI a voté à l’unanimité la cession des deux hôtels particuliers du musée (pour un euro symbolique) à la Région, qui est alors devenue le propriétaire officiel du musée. Suite à cela, la Région a établi un plan de financement de 50 millions d’euros pour réaliser un projet architectural de réhabilitation, tandis que le Ministère de la Culture (grâce à la sollicitation de Stéphane Bern) apportera 5 millions d’euros. De plus, la Région va contribuer au fonctionnement du musée à hauteur d’un million d’euros par an. La CCI et l’État donneront quant à eux 500 000 euros par an pendant 3 ans. Le musée est également soutenu par le groupement professionnel UNITEX. Le projet est né de la collaboration d’un comité scientifique (présidé par Sophie Makariou, présidente du musée national des arts Asiatiques Guimet à Paris) et d’un comité d’honneur (présidé par Stéphane Bern). Depuis sa création, le musée a pour objectif principal de donner une impulsion nouvelle à la création textile lyonnaise, en tant que source d’inspiration, mais également de renouveler l’enseignement artistique et technique lyonnais. Ses collections et expositions mettent à l’honneur le savoir-faire textile de Lyon. À celase rajoute aujourd’hui la mission de conservation du patrimoine textile.Depuis 2018, le musée est dirigé par Esclarmonde Monteil, ancienne conservatrice en chef du musée de laToile de Jouy de Jouy-en-Josas (78).
Le musée des Tissus
Le musée des Tissus de Lyon, fondé en 1856, possède l’une des plus grandes collections textiles au monde, et la plus riche de France.
Il est situé au 34, rue de la Charité,
dans le deuxième arrondissement de Lyon,
dans deux hôtels particuliers datant
du XVIIIè siècle. Il est depuis le 1er janvier 2019
un groupement d’intérêt public, ou GIP,
c’est-à-dire une personne morale de droit public dotée de l’autonomie administrative
et financière. Cela permet à des partenaires publics et privés de mettre en commun
des moyens pour la mise en œuvre de missions d’intérêt général. Le musée des Tissus
est le fruit d’un partenariat entre la Région Auvergne-Rhône-Alpes, la Chambre de Commerce et d’Industrie Lyon Métropole–Saint-Étienne–Roanne et UNITEX (UNion Interentreprises TEXtiles de la Région Auvergne-Rhône-Alpes).
La société des Amis du Musée des Tissus (SAM)
La SAM, ou Société des Amis du Musée des Tissus,
est une association créée en 1926. Elle a différents
objectifs : soutenir le musée à travers des acquisitions et des rénovations notamment, encourager les dons d’œuvres, promouvoir l’édition du musée et participer à son rayonnement. L’association est une association loi
1901, c’est-à-dire à but non lucratif qui relève de la loi du 1er juillet 1901). La société des Amis du Musée organise des événements au musée des Tissus. Ainsi, les membres peuvent participer à des conférences, des visites groupées gratuites ou encore à des sorties dans d’autres musées français.
La Fête des Lumières
La Fête des Lumières de Lyon
met également en avant le
critère écologique au cœur de sa
démarche, en favorisant néanmoins
des projets qui utilisent des
dispositifs lumineux économes
voire issus de sources de lumière
renouvelables. Enfin, au-delà de la
Fête des Lumières, la ville de Lyon
a mis en place en 1989 le premier
Plan Lumière visant à valoriser
le patrimoine de la ville la nuit,
et à réfléchir sur les évolutions
de l’éclairage fonctionnel. Le
deuxième Plan Lumière, qui date
de 2005, permet de faire baisser la
consommation d’énergie de 33%.
La Fête des Lumières de Lyon est un événement à rayonnement international dans lequel des installations et projections lumineuses ont lieu pendant quatre nuits autour du 8 décembre dans la ville de Lyon. À l’origine, il s’agit d’une manifestation populaire dans laquelle les Lyonnais posaient des bougies sur les rebords de leurs fenêtres pour célébrer la fête de la Vierge Marie, l’Immaculée Conception, le 8 septembre (Lyon vénère la Vierge Marie depuis que cette dernière a protégé la ville contre la peste en 1643). En 1989, les mises en lumière gagnent l’ensemble de la ville. Depuis 1999, la Fête des Lumières se déroule sur quatre jours. Depuis 2015, et suite aux attentats du 13 novembre, la Fête des Lumières est limitée à certains espaces, avec des parcours et des sens de circulation délimités, une plage horaire réduite et une sécurité très renforcée. Au fil des années, on remarque que certaines places publiques sont toujours plébiscitées pour accueillir la Fête des Lumières, comme c’est le cas par exemple de la place des Terreaux, la place des Jacobins ou encore la place Bellecour. Pour ces espaces, un appel d’offre est mis sur le marché chaque année au printemps.
Néanmoins, la ville soutient également plusieurs appels à projets pour permettre à d’autres types d’installations lumineuses de se produire lors de la Fête des Lumières. C’est par exemple le cas de l’appel à projet Émergence, destiné à la jeune création, aux étudiants, ou aux artistes, qui offre une subvention à quelques projets à caractère innovant et artistique.